lundi, mai 24, 2010

Mercredi 26 mai, 37ème étape : Burgos -- Castrojeriz +42kms (1116kms)


Je quitte l’hôtel vers 7h, et déjà je rencontre beaucoup de pèlerins, fini la tranquillité du Chemin de Tours, de la Voie du Littoral, ou el Camino Real. Je passe par un petit bar où se trouvent une bonne vingtaine de pèlerins entrain de déjeuner, j’y vais et prends un café et deux madeleines. Je me remets en route vers 7h20, et toujours autant de monde. Sur 5’ j’ai rencontré trois fois plus de pèlerins que depuis Orléans. Le Chemin est tranquille, je parle avec Sandra qui vient de commencer son Chemin à Burgos, elle est de Barcelona, je reste avec elle pendant une demi-heure, elle fait étape à Hornillos, moi je continue jusqu’à Castrojeriz, une étape de 42kms. Avant Hornillos je discute avec Henry un français de Oloron, mais lui s’arrête à Hontanas. Le chemin est calme et sans grand intérêt si ce n’est la beauté des paysages de la Castille pure et dure… et son aridité. J’arrive doucement à Castrojeriz, je m’arrête à l’hostal El Manzano où je m’étais arrêté en 2005, c’est toujours le même patron, il me montre la chambre, et puis je vais prendre una clara et il me prépare une assiette de charcuteries de la région. Un cycliste de Barcelona arrive et nous discutons du Chemin. Je vais prendre ma douche et me reposer un peu avant de traiter les quelques photos du jour. Vers 18h je vais faire un tour dans le village, je ne monte pas jusqu’au Castillo cette fois. J’espère trouver un endroit où me connecter car ici il n’y a pas la wifi, ni d’ordinateur. Le village a changé depuis cinq ans, de nouvelles constructions, nouvelles auberges pour les pèlerins, mais je parle avec un vieux monsieur qui tient une petite boutique sur la Plaza Mayor où l’on trouve un peu de tout et me dit que les gens regardent mais n’achètent presque rien, pourtant il y a beaucoup de pèlerins dans les environs, certainement une bonne centaine, moi je suis bien tranquille dans mon petit Hostal, c’est vrai un peu à l’écart du centre, mais j’aime aussi retrouver les gens que j’ai vu il y a cinq ans, el le patron est toujours aussi cordial.

Il me donne tous les renseignements utiles, pour me connecter et où trouver un distributeur d’argent, il en faut parfois…. Je vais donc me promener dans le village, les rues étroites invitent à la promenade. Je trouve le bar Oliva où je peux me connecter, c’est un cybercafé dans le fond de l’établissement. J’hésite encore pour savoir si je vais souper ou pas, en fait je n’ai pas beaucoup d’appétit…



































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