dimanche, juin 13, 2010

Mardi 15 juin Retour à la Costa Dorada : Santiago - Barcelona (avion) - Tarragona (Train) - La Pineda (bus)

Lundi 14 juin : Muxía -- Santiago ...en Bus











Drôle de matin, je fais mon sac mais ce sera sans marcher sur le Chemin. Je sors de la pension et vais à l’arrêt de bus une centaine de mètres plus loin, le bar en face ouvre, obligé il y a une douzaine de pèlerins, je retrouve Lucien le pèlerin flamand vu hier, nous prenons un café avant de monter dans le bus qui arrive à 7h30. Deux heures plus tard nous sommes à Santiago. Bien sûr je rencontre beaucoup de pèlerins qui ont bientôt terminé, j’en vois beaucoup traînant les pieds. J’arrive à l’hôtel, il n’y a plus de chambres libres, mais en face il y a des chambres chez des particuliers . Je suis au dernier étage, une belle petite chambre de bonne sous les toits (C‘est toujours sous les toits une chambre de bonne). Je me change et vais faire un tour, quelques achats, et je vais Café Casino, où il y a une connexion wifi, et je prends un café. Vers 13h30 je quitte le café pour aller manger au Restaurant El Rey. Retour à la chambre, siesta, je suis fatigué aujourd’hui, un jour sans marche, il faut que le corps commence à s’habituer, je sais que je serai fatigué les prochains jours. Je reviens au Café Casino et me connecte. Je ne crois pas que je vais rentrer tard…






mardi, juin 08, 2010

Dimanche 13 juin, 55ème étape,et dernière : Fisterra - Muxía +32kms (1696kms)









Je quitte l’hostal et vais prendre un petit déjeuner au bar du coin, il est un peu plus de 7h30, et déjà il y a quelques pèlerins, qui vont prendre le bus pour retourner à Santiago. Je quitte Fisterra vers 8h20, pas évident de trouver les flèches vers Muxía. Je m’écarte un peu du Chemin mais retrouve plus loin l’itinéraire prévu. Devant moi deux pèlerins allemands. J’en rencontrerai d’autres plus loin. Une longue partie sur une petite route de campagne avec de temps en temps une vue sur l’océan Atlantique, mais il manque le soleil annoncé, il fait même un peu frais, enfin pour marcher c’est l’idéal. Une autre partie dans les bois, où il faut faire attention au fléchage, pas toujours de première fraîcheur, il y a aussi les bornes jacquaires qu’on ne peut manquer. Je dépasse les deux allemands, et plus loin je retrouve deux cyclistes espagnols que j’avais déjà croisé auparavant, ils cherchent aussi le bar où nous devons apposer un cachet sur notre credentiale, prouvant que nous avons bien fait le Camino à pied entre Fisterra et Muxía, mais je sais pas qui peut empêcher quelqu’un d’aller en voiture et avoir son sello…

Nous prenons un café, les deux espagnols et moi. En arrivant au bar nous avions croisé un groupe de pèlerins (un nid!) d’une dizaine d’éléments. Après les formalités au bar je retrouve le Chemin pour passer la difficulté du jour…les vélos sont passés par la route (2kms en plus) . La difficulté ou plutôt attraction, la traversée del Río Castro, c’est pas el Río Grande, mais avec les pluies abondantes des jours précédents l’eau passe au-dessus des grosses pierres permettant normalement de passer à sec. Le groupe vu tout à l’heure est déjà de l’autre côté, attendant les futurs aventuriers, appareils photos prêts pour prendre le cliché qui ira alimenter l’émission vidéo-gag!! Car il faut se déchausser, arrimer ses chaussures et traverser pieds nus. Les deux allemands sont déchaussés et passent devant moi, le dernier oublie ses chaussures sur le bord, je l’appelle alors qu’il est déjà sur la deuxième pierre, il revient chercher ses godasses. De l’autre côté commence à traverser un cycliste avec son vélo (à la main!) alors que les deux allemands sont au milieu de la rivière, il aurait pu attendre un peu. Je me lance à mon tour, c’est frais, et un peu glissant, et certaines pierres ne sont pas très stables, de l’autre côté ce sont de rires et des cris, les deux allemands sont bien passés, mais au final, il faut descendre dans le lit de la rivière, il n’y a plus de pierres et l’eau monte arrive au short. Enfin tout le monde passe sans encombres. La suite du parcours est bien fléchée entre petites routes et bosquets. Je reviens sur un flamand (il a son drapeau flamand sur son sakado!!) donc un futur-ex belge, il est parti de Sevilla, il parle un peu le français. C’est un habitué de la marche car il fait partie d’un club et fait chaque samedi une longue distance (50kms, mais sans sakado!) . Nous arrivons Muxía, il est 14h45, lui va directement à l’auberge, moi je continue à monter pour terminer mon Chemin au pied del Santuario Notre Dame da Barca. Dommage que le temps ne soit pas aussi beau qu’hier à Fisterra, le lieu est splendide et plus sauvage, il y a beaucoup de vent et de gros nuages. Après quelques photos je descends vers le port, le bureau à l’attention est pèlerins est fermé, mais il faut aller à l’auberge pour obtenir sa Muxialla. Je vais prendre un verre et une part d’empanada au café-bar-restaurant-pension A Pedra d’Abalar. La dame me montre ensuite la chambre, c’est un peu plus cher, mais c’est très luxueux et la douche est équipée d’un hydro massage, super! Je vais ensuite chercher ma Compostela de Muxía à l’auberge, reviens ensuite à la chambre travailler sur l’ordinateur, car il y a une connexion wifi dans la chambre, regarde un peu le GPF1 à la tv. Vers 20h je vais souper au restaurant du bar avec un plat de poissons délicieux. Je termine la soirée avec deux chupitos de hierbas avec un gars du coin, le cousin des propriétaires, qui parle un peu le français car il a travaillé en Suisse. Retour à la chambre vers 22h.

Samedi 12 juin, 54ème étape : Olveiroa -- Fisterra -- Cabo Fisterra +34kms (1664kms)















Début de Chemin sous un ciel bien bas, après un bon petit déjeuner à la pension As Pias. Je pars sans la protection sur mon sakado, mais à peine une heure plus loin je dois le protéger mais je ne passe pas la cape, il ne pleut pas assez. Mais quand même, et ça commence à bien faire car ça fait 5jours en suivant. Heureusement après une heure ça se calme. Je passe en face de la borne qui indique la bifurcation vers Muxía, et je vais vers Fisterra. Je dépasse peu de pèlerins, je crois qu’il y en a beaucoup qui sont restés à Santiago ou ont renoncé à la prolongation vers Fisterra, ce ne sont que les durs de durs qui continuent même avec un temps épouvantable, mais la récompense sera là… on annonce meilleur pour la fin de journée. J’arrive à Corcubión avec le soleil. Je prends un café con leche au bar un peu avant l’église de Corcubión, où Kata et moi avions fait arrêt en 2007. Je reprends le Chemin, je ne vois que deux pèlerins d’Australie. Le temps s’améliore, il commence même à faire chaud, je quitte donc la veste matinale. Parcours très tranquille et paraissant plus court, mais c’est quand même 30kms jusqu’à Fisterra., j’y arrive un peu après 14h. Je vais à l’hostal Mariquito, comme il y a 3ans. Je monte dans la chambre, dépose mon sakado et vais de suite à Cabo Fisterra, profitant du beau temps. 3kms de montée et j’arrive vers 15h à Cabo Fisterra, un temps super. Quelques photos et puis je vais prendre un verre et un bocadillo au bar. Retour et descente vers la ville, repos un peu dans la chambre avant de faire un tour, récupérer ma Fisterralla, et chercher un bar où je peux me connecter. Super, au resto O’Centolo face au port il y a une connexion wifi, le même resto où j’avais mangé très bien en 2007. Je vais manger à l’étage vers 20h30, une salade de crevettes en entrée et ensuite …le clou du spectacle… una parillada de Mariscos de primera!! La récompense de 54 jours de Chemin, je sais demain j’ai encore une étape mais c’est un régalo!!Demain cool! Il est 22h20 il faut que je pense à retourner à l’hostal ...

Vendredi 11 juin, 53ème étape : Negreira -- Olveiroa +33kms (1630kms)









Dormi jusqu’à 6h30, préparatifs et petit déjeuner. Il pleut encore quand je sors, un couple de français préparent leur âne pour l’étape, je les avais rencontrés hier sur le Chemin, ils sont partis de Picardie. Je me mets en route et à peine 5’ plus tard il faut enfiler la cape, qui ne me quittera pas de toute la journée, c’est le quatrième jour de pluie consécutif, autant de pluie sur 4 jours que sur les 50 jours précédents…je sais c’est la Galice, mais c’est la première fois que je marche avec autant de pluie. La semaine passée c’était une vague de chaleur partout en Espagne, et maintenant ce sont des inondations, surtout dans les Asturies et en Galice. Mais on annonce meilleur pour demain et du soleil pour dimanche, je croise les doigts, ce serait bien de terminer avec le soleil. Donc étape sans grand intérêt aujourd’hui, il suffit de marcher, la tête dans les épaules, courber l’échine et compter les gouttes de pluie… Je passe quand même à proximité de beaux Hórreos, qui changent de matériaux, le plus souvent avec de grosses pierres brutes ou à peine travaillées, je ne sais pas de quelle époque ils datent, mais certainement de un ou deux siècles. Je fais quand même quelques photos malgré la pluie, avec un ciel bien gris et triste, je me dis que c‘est plus romantique... Parcours partagé entre petites routes et chemin dans les bois, pas trop humides, quoique parfois… Je m’arrête à Mazaricos, et je prends un café au lait bien chaud et un bocadillo de queso, il est midi, je ne mangerai pas avant 19h et comme j’arriverai un peu avant 15h, c’est un peu juste pour manger à cette heure là. Il recommence à pleuvoir plus fort à10kms d’Olveiroa, mais cela se calme un tout petit peu vers 14h20 à mon arrivée. A la Pension As Pias c’est toujours la même jeune dame au bar (qui n’arrête pas de travailler!) et elle se rappelle de moi en prenant ma carte d’identité, alors que je n’avais rien dit, effectivement j’avais logé et soupé en 2008, et soupé en 2007. Un verre avant de monter dans la chambre, douche, connexion et repos. Un petit tour dans le village entre deux averses, mais je dois revenir bien vite. Je ne pourrai pas faire de belles photos le soir comme en 2008. Je reste un peu au bar avec un café au lait. Le souper est prévu à partir de 19h. Retour à la chambre vers 20h30, et je continue un peu mon diario avant de faire dodo, demain encore une étape d’une trentaine de kilomètres, jusqu’à Fisterra. Cela dépendra du temps pour monter de Fisterra à Cabo Fisterra, de toute façon je n’irai pas voir le coucher du soleil car j’ai encore 30kms à faire pour dimanche.

Jeudi 10 juin, 52ème étape : Sant Yago -- Negreira +21kms (1597kms)












Départ pour le troisième jour d’affilée sous la pluie, moins forte quand même, trois jours alors que je n’ai eu que trois jours de pluie sur cinquante de Chemin depuis Orléans. Je quitte l’hôtel vers 8h2O, je rencontre en allant devant la cathédrale d’autres pèlerins qui arrivent à Santiago, ilss ont fait étape à Monte de Gozo. Il faut faire attention les trottoirs sont assez glissants. J’arrive sur les hauteurs qui permettent d’avoir une belle vue sur la ville, mais avec cette brume, cette pluie fine, pas moyen de faire de belles photos. Après avoir traversé el río Sarela, je retrouve un chemin en forêt, avec les grands eucalyptus qui donnent un parfum particulier à cette forêt. Je dépasse quelques pèlerins, que des allemands. Au total à peine une dizaine de pèlerins. Il fait assez triste avec cette fine pluie qui ne veut pas cesser. Un petit café avant el Puente Medieval de Augapesada et la montée dans la forêt d’Alto do Mar de Ovellas. Ensuite le parcours se termine par de petites routes de campagne tranquilles, jusqu’à Negreira où il recommence à pleuvoir un peu plus fort. J’arrive à l’hôtel Tamara où je suis déjà descendu deux fois. Il est 12h30, j’ai le temps, je prends une douche, et je descends au bar travailler un peu sur mon blog et FB, avant d’aller manger vers 14h. Le menu du jour, simple mais efficace et bon marché. Je vais me reposer un peu, en espérant que la pluie cesse pour aller me promener un peu et faire quelques photos. Mais la pluie ne fait qu’amplifier et je reste à l’hôtel toute l’après-midi. Demain une étape un peu plus longue, 33kms et j’espère un peu moins de pluie. Il pleut partout en Espagne ça me console un peu, une amélioration est prévue pour samedi et dimanche, mes deux derniers jours…On verra.

Mercredi 9 juin, 51ème étape : Pedrouzo -- Sant Yago +20kms (1576kms)












Il a plu toute la nuit, faut croire que c’était pas assez hier!! Je me lève vers 5h30, me prépare doucement en attendant que José m’appelle (il se trouve à 2kms avant Pedrouzo). Il me dit vers 6h qu’il va attendre un peu avant de sortir tellement il pleut. Je le retrouve dans un bar cent mètres avant mon hôtel-pension où je n’ai plus du tout envie de mettre les pieds! Je ne comprends toujours pas cette réaction de refuser de donner le code de la wifi, il on perdu un client et même deux car José et moi pensions souper là…Et pendant que j’étais sur mon ordi j’aurais consommé, je ne comprends vraiment pas et quand j’ai raconté cela à José il trouvait ça idiot. Bon, nous déjeunons donc et attendons un peu que la pluie se calme, mais non, ce sera pire. Il nous faut bien partir si nous voulons arriver avant midi à Santiago. Cape et compagnie pour nous mettre en route. Tous les autres pèlerins font pareil, la cape sur le dos. Les chemins dans les bois sont très boueux mais ça ne colle pas heureusement, mais c’est très humide. Il commence à pleuvoir moins fort, mais c’est toujours une pluie fine, bien pénétrante. Nous marchons d’une bonne allure, que faire d’autre par un temps pareil. Arrivons vers 10h à Monte de Gozo, ou par chance je retrouve Sonia…en « civil »… en fait elle a arrêté son Chemin à cause d’ampoules importantes, et est rentrée chez elle. Pourtant je lui avait dit d’aller un peu moins vite, mais les étapes trop longues au début, une vitesse trop rapide et la chaleur ont eu raison de ses pieds…. Nous faisons quelques photos et elle nous offre un café. José et moi reprenons alors le Chemin, il est déjà 10h30. Nous nous hâtons car nous voulons aller à la messe, et c’est à midi. 11h30 nous sommes face à la cathédrale, je lui montre ensuite où se trouve l’endroit pour obtenir sa Compostela, et nous nous donnons rdv après la misa. Je vais déposer mon sakado dans la chambre réservée à l’Hôtel Fonte de San Roque, où j’ai l’habitude de descendre quand je passe à Santiago et c’est déjà la 5ème fois!! Je vais à la messe, fouille avant d’entrer, défense d’entrer avec un sakado… Un monde fou comme toujours, mais encore une fois je n’ai pas la chance de voir el aromático Botafumeiro en action. Je retrouve José à 13h30 après être passé par l’office du Tourisme demander les horaires des bus entre Muxía et Santiago. Je passe également chercher ma compostela et puis nous allons manger au restaurant attenant à l’hôtel. Pimientons de Padron, entrecote y flan casero, un buen vino , un Mencía, café y Chupitos!! Retour à la chambre pour enfin prendre une douche (après la pluie!!) et me reposer un peu. Un peu à l’ordi, et puis je retrouve José vers 19h, mais avant je rencontre Mario et puis Daniel. Un dernier verre, et retour à la chambre vers 22h… Demain je ne quitte pas Santiago trop tôt, seulement une petite étape d’une vingtaine de kilomètres.

Mardi8 juin, 50ème étape : Melide -- Pedrouzo +34kms (1556kms)










Départ à 6h35 de Melide sous un ciel bien bas et très menaçant, d’après l’Ipad de José on prévoit 95% d’humidité… Et ça ne tarde pas il commence à pleuvoir 4kms plus loin! Nous devons nous arrêter pour mettre la cape et José ses guêtres, mais il n’a pas de chance ça ne marche pas bien. Il pleut un peu moins quand nous arrivons à Boente pour prendre notre petit déjeuner dans l’unique bar ouvert en face de la petite église. Un groupe de jeunes espagnols sortent du bar. Il recommence à pleuvoir plus fort, je pars avec la cape, ce n’est que le seconde fois sur 50 jours de Camino, je ne peux pas me plaindre. Vers 10h nous arrivons à Arzúa, et nous prenons un café, nous retrouvons Walter un allemand que nous avions rencontré à Gonzar. Nous repartons 30’ plus tard sous une pluie battante. Et ce sera comme ça toute la journée pendant les 34kms, j’ai enlevé et remis pas moins de cinq fois la cape qui est toujours restée à mes côtés. A Calzada nous voyons Eve et Roma dans un bar qui s’apprêtent à reprendre la route, on se dit quelques mots, hier elles ont terminé l’étape à la peine surtout Roma qui ne pouvait plus porter son sakado, c’est alors Eveline qui s’est chargée des deux sakados!! Elle qui me disait qu’elle ne pourrait jamais porter un sakado comme le mien, elle en porte deux pendant les 5 derniers kilomètres qui n’étaient pas des plus simples. Au bar se trouve Daniel, qui est content de nous voir et nous offre un verre. Nous restons à l’abri un petit quart d’heure avant de repartir toujours sous une pluie incessante. 5kms plus loin, nous retrouvons las dos chicas, Eveline pianotant son portable et Roma dégustant una empanada de pulpo. Quelques mots et nous partons quand arrivent les deux italiens, Mario y Renzo. Je dis à José que c’est toujours comme ça les derniers jours on retrouve les pèlerins qu’on a rencontré le long du Chemin, et demain quand nous arriveront à Santiago ce sera pire. Nous reprenons notre Chemin sous la pluie, et le temps semble long, José commence à ralentir le pas, il me dit qu’il se sent fatigué, normal après seulement 5 jours de Camino et deux étapes de plus de 30kms, et que jamais il n’aurait pu faire ces étapes sans moi. Nous arrivons enfin à l’entrée de Pedrouzo, José a réservé à l’hôtel O Pino, je vais voir avec lui s’il reste une chambre libre, mais tout est completo. Comme nous avions reçu un peu avant Rúa un prospectus à propos d’une pension à l’entrée de Pedrouzo avec chambres et connexion wifi, je laisse José qui est épuisé et je repars pour les deux derniers kilomètres jusqu’à Pedrouzo, et là c’est la douche, une pluie incroyable me tombe dessus et je n’ai pas eu le temps de mettre la cape, et c’est trop tard… Je reste comme ça; Je vais voir à la première auberge, tout est complet aussi, je vais donc au Bule Bic. Il reste une chambre individuelle libre, et le garçon me dit qu’il y a bien une connexion wifi mais elle ne marche pas dans les chambres qui se trouvent trop éloignées, mais je peux me connecter sans problème au bar. Je m’installe et descends boire un coup et manger un bout. Je vais prendre une douche et me reposer un peu. Ensuite je descends avec tout mon matériel, me branche prends un café con leche et demande la clé de sécurité à l’un des garçons. Non! La wifi c’est seulement pour le personnel!! Je lui dit que l’autre camarero m’a bien dit qu’il y avait une connexion wifi et c’est pour cette raison que j’ai pris la chambre. Non!! Rien à faire, il y a deux ordinateurs dans un coin et c’est tout, je lui dit alors que si j’avais su je n’aurais pas pris la chambre, mais il n’en n’a rien à cirer, et ne m’écoute pas, je laisse mon café, et m’en vais. Je cherche alors un autre bar où je peux me connecter, pas moyen d’en trouver un! Je reviens donc à la chambre et travaille un peu sur mes photos. José m’envoie un sms et nous nous retrouvons en face de l’ayuntamiento. On va jusqu’à l’église et nous retournons à son hôtel situé à deux kilomètres de Pedrouzo où là je peux me connecter sans problème. Nous soupons léger, et je rentre vers 21h30. Il pleut toujours… demain ce sera pareil...

samedi, juin 05, 2010

Lundi 7juin, 49ème étape : Gonzar -- Melide + 32kms (1522kms)













Je quitte Gonzar un peu après 7h, et je retrouve José déjeunant avec deux autres pèlerines catalanes (dont celle qui avait mis son alarme à 5h15 à Barbadelo). Je déjeune avec eux et me remets en route avec José, qui a commencé à marcher samedi passé. Nous faisons plus ample connaissance, car nous avions déjà terminé la soirée précédente ensemble. Il est très sympa, il est de Valencia et est bouché-charcutier, de plus cela améliore mon espagnol de parler et écouter. L’étape s’écoule assez vite, car nous parlons beaucoup et José est en forme, nous avons une bonne allure. Après Palas de Rei nous dépassons les deux amies (que j’avais déjà rencontré sur le Chemin hier) l’une d’Argentine et l’autre du Brésil, elles sont très sympas itou, et nous continuons en parlant, l’étape se déroule encore plus vite. Eveline la brésilienne est très surprise comme Roma l’argentine que je viens de dépasser les 1500 bornes. Elles pensent aller jusqu’à Arzúa aujourd‘hui, mais cela leur fait une étape(au départ de Ligonde) de 40kms! Nous arrivons doncensemble à Mélide où nous faisons étape José et moi, nous avons réservé à l’hôtel Carlos où je me suis déjà arrêté deux fois. Comme j’ai dépassé les 1500 kms j’offre un verre dans un petit bar non loin de l’auberge, nous prenons du cidre et une assiette de pulpos. Nous faisons quelques photos souvenire et nous nous quittons en prenant soin de dire aux deux chicas qu’il reste 15kms avec dénivelé parfois assez conséquent. Non elles doivent absolument rattraper le temps perdu hier car Eveline était malade. On se dit adíos et nous allons prendre nos quartiers chez Carlos. Douche, repos, ordi, et vers 18h30 un petit tour en ville, nous devons remonter toute l’avenue de Lugo pour arriver dans le centre. J’achète de nouvelles lunettes de lecture, j’ai cassé les miennes hier soir. Et je dois retire un peu d’argent également. Ensuite Chemin en Galice oblige, et c’est devenu un incontournable du Camino, nous allons manger le Pulpo de la Casa Ezequiel vers 19h30. La Pulpeira est déjà presque remplie, les grosses casseroles sont pleines de poulpes, le personnel s’activent dans tous les sens. Nous retrouvons d’autres pèlerins rencontrés sur le Chemin précédemment, l’ambiance est cordiale. On nous offre un chupito de licor de café avec l’addition et puis nous rentrons à l’hôtel, il est déjà 21h30.