samedi, mai 28, 2011

Lundi 30 mai : 14ème étape : Nieul-sur-l'Autise - Surgères +38kms (490kms)




Encore une histoire d’eau aujourd’hui tout au long de cette belle étape dans le Bas Poitou. Mais je pensais faire une étape tranquille, ce sera une étape qui se terminera pas comme je l’avais prévue.



Comme c’est une petite étape, je ne me lève pas trop tôt, et prends le petit déjeuner à 8h. Je laisse les coordonnées de mon blog à la propriétaire, et on discute encore du Chemin et des pèlerins parfois peu raisonnables. Il a plu cette nuit, et ce matin le ciel est très menaçant. En partant vers 8h45, quelques gouttes m’accompagnent, et à la sortie du village après être passé en face de la Crêperie du Moulin, la pluie devient plus forte. Heureusement je peux m’abriter sous des baraquement en bois (d’une fête foraine?) et j’attends que l’averse passe. J’équipe mon sakado de sa protection pluie… couleur rouge(!) , la pluie baisse d’d’intensité, je me remets en route un bon quart d’heure plus tard, il pleut encore un peu, ça ne durera pas, déjà au loin les premières éclaircies arrivent. Effectivement deux kilomètres plus loin j’enlève ma veste et celle de mon sakdo, il fait même plus chaud que les jours précédents. Je passe le petit hameau de Mauvais (?), de la Porte de l’Ile, et puis je suis en vue de l’Abbaye de Maillezais, où je m’arrête pour visiter, j’ai une petite étape de 28kms, je peut me permettre une petite visite sur le parcours quand c’est possible. Je commence la visite d’une des plus grande Abbaye de la région. Dans cette région du Bas Poitou, au XIème siècle, les moines de Maillezais et aussi de Nieul participent à l’aménagement du marais poitevin appelé autrefois le golfe de Pictons, permettant aux pèlerins de traverser cette zone auparavant inaccessible. L’Abbaye Saint-Pierre de Maillezais fût édifiée sur une île dominant le marais, c’était une forteresse qui est devenue cathédrale. Jusqu’au XVIème siècle , l’Abbaye grandit et tenait une place majeure dans la région, autant sur le plan religieux, économique, qu’artistique. Les guerres de religion mirent fin à sa splendeur. Il ne reste que des ruines mais bien conservées et misent en valeur. Un parcours didactique permet de mieux comprendre la vie monastique au Moyen-Âge. Il est déjà midi, 1h30 de visite, et il me reste encore 20kms à parcourir. J’entre dans le Marais après un kilomètre de route départementale. Agréable promenade sur un sentier blanc, qui ressemble à une digue entre des canaux, mais on ne voit pas beaucoup les divers canaux qui m’entourent, il y a des arbres et arbustes qui empêchent la vue. J’essaye de téléphoner au gîte à Saint-Hilaire, terme de mon étape. La dame qui me répond me dit qu’il est fermé, elle me donne le n° de téléphone d’une chambre d’hôtes où j’appelle, mais sans résultat. Le parcours étant plat et facile, le temps ensoleillé maintenant, je décide de pousser 10kms plus loin, jusqu’à Mauzé-sur-le Mignon, cela me fera 38kms et demain j’aurai 47kms, mais ce sera la dernière étape, et je gagne un jour! Bon Plan!! Je téléphone au premier hôtel repris sur mon topo, le n° n’est pas attribué, j’essaye l’autre n°, la même chose . Comme je change de département je me dis qu’il doit y avoir un problème avec l’indicatif. Après 14h j’essaye à l’office du tourisme, même problème. Je rencontre plus loin des gens, la dame est originaire de Mauzé et me dit qu’il y a toujours bien les deux hôtels. Conforté par ses dires, je continue, j’évite de passer par Saint-Hilaire et reste le long du Canal, malheureusement le chemin de halage est beaucoup moins bien entretenu, et c’est plus difficile de cheminer, de plus on n’y gagne même pas un kilomètre. Je suis en forme et ça marche tout seul!, normal il faut une bonne dizaine de jours pour être à niveau. Un peu après 18h j’arrive sur la Grand Rue de Mauzé, du mauvais côté, je dois remonter vers le centre du village à gauche (le chemin part à droite) je vois l’un des premier hôtel, fermé! Le deuxième a l’air encore en activité…Non fermé itou!! Je traverse la rue et vais au bar-tabac, je demande s’il y a d’autres possibilités de logement à Maizé… Rien on me répond, à Saint-Hilaire oui, mais je ne vais pas faire demi tour. Il reste 12kms pour aller à Surgères, mais il est déjà 19h, un des client au bar me propose de me déposer à Surgères, je refuse dans un premier temps, mais si je veux aller à pied je n’y suis pas avant 21h30, sans garantie de logement. Pour finir j’accepte la proposition de Jacky, et après avoir offert un verre nous partons en voiture jusqu’à Surgères, il nous faut à peine 10 minutes pour y arriver. Il me dépose à proximité de l’hôtel Gambetta. Une chance, il reste une seule chambre, petite mais correcte, et avec WC sur le palier, mais ave la wifi (payante mais efficace! 2€/4h). Je prends ma douche, et vais souper en vitesse. Me remets au travail sur mon ordi jusqu’à 23h, et puis dodo…Demain ce sera donc ma dernière étape, comme prévu mais avec un jour d’avance.




















Dimanche 29mai : 13ème étape : Saint-Cyr-des-Gâts - Nieul-sur-l'Autise



Dernier dimanche sur le Chemin pour cette année. Lever pas trop tôt, je reste au lit jusqu’à 7h30, toilette et petit déjeuner dans la salle à manger à 8h. La table est déjà préparée. Croissant, baguette, confitures, miel, et le café est passé. Je discute encore un peu avec la propriétaire, qui m’explique comment retrouver le Chemin, à deux ou trois kilomètres. C’est une bonne opportunité sur le Chemin car à Saint-Laurent, il n’y a rien, le Centre d’accueil est fermé. Tandis qu’à Saint-Cyr il y a deux bars un restaurant, coiffeur, boulangerie, poste et Chambres d’Hôtes (La Lucarlière… du nom des deux enfants des proprios: Lucas et Carl). Je fini mon petit déjeuner, et je vais m’habiller. Je me mets en route un peu avant 9h. Il fait déjà bon, je ne garde pas longtemps ma veste. Trente minutes plus tard je retrouve le Chemin à Le Défend. En arrivant à Bourséguin, je rencontre Bruno, un français qui habite le village et qui marche tous les matins, me demande s’il peut m’accompagner un peu, nous faisos connaissance, il a le même âge que moi (19/06/58!!, et moi c’est le 21!) il connait très bien la Belgique et la région de Mons, car il est du Nord. Je le laisse et continue tout droit vers Le Bourneau, encore une fois il y a le choix tout droit ou à gauche. Et encore une fois c’est pour passer par un village, mais ici on ne fait pas des kilomètres en plus, je pense même qu’on y gagne (juste un peu). Je ne regrette pas car le Bourneau est un joli petit village, bien restauré. Je discute encore un peu avec une vieille dame qui revient de la boulangerie. Je retrouve les balises jacquaire vers 11h15. Il y a beaucoup de marcheurs dans la Forêt de Mervent, c’est la balade dominicale. Le fléchage est assez bon, mai dans la deuxème partie du parcours en forêt, il y a un peu de flottement, il manque des balises, mais je trouve sans trop de difficultés. Mais plus loin après une descente, le topo dit : ‘‘ Allez à gauche et avant le virage descendez à droite pour traverser la Vendée sur la passerelle’’ mais tout ça … c’est sur plus de deux kilomètres!! Et j’ai déjà passé un virage bien marqué! Enfin , s’il n’y avait pas ces petites difficultés le Chemin deviendrait monotone…



Vers 13h30 j’arrive à Saint-Michel-leCloucq, et avant une montée à gauche il y a un petit bar, stop!! Il fait déjà 30°… j’ai une grande soif, deux panachés bien clairs et bien frais pour me remettre. J’enlève mes godasses et les mets au soleil, ça fait un bien fou de laisser ses pieds hors chaussures (chose que je fais rarement, il m’arrive d’ailleurs de ne pas m’asseoir du tout lors d’une étape). Il n’y a plus personne dans le bar, les quatre clients qui terminaient leurs apéros sont partis déjeuner. Je parle du Chemin avec la patronne. 14h il est temps de me remettre en route. Une montée pour recommencer, et puis entrée dans le bois, première rencontre un serpent(? Je crois, ou une couleuvre?) de plus d’un mètre de long traverse tranquillement le sentier, et s’arrête, je lui dit qu’elle ferait mieux de ne pas rester là car s’il y a un Vtt qui passe… Mais avec ça, je ne vois pas une flèche à droite, vers un petit sentier (pas très voyant bien sûr!) je m’aperçois au bout de 10’ qu’il y a quelque chose qui cloche, ben oui , je suis trop loin, terug! Je reviens à l’endroit où se trouvait le serpent, il a changé de coin entretemps. Il fait de plus en plus chaud, il n’y a pas de vent, et je ne suis plus à l’abri dans la forêt, un panneau indique 30°. J’arrive à Nieul-sur-l’Autise (ou Autize, c’est comme on veut) un peu avant 17h, je passe tout de suite à l’Abbaye, on peut la visiter jusqu’à 19h, super, car le lieu a l’air très intéressant.. La Chambre d’Hôtes ’’Le Rosier Sauvage’’ se trouve juste avant l’Abbaye. Je vais prendre une douche, je fais une petite lessive et je retourne à l’Abbaye 30’ plus tard. La visite d’Abbaye Saint-Vincent vaut vraiment la peine, pourtant après une étape de 35kms dans les jambes encore rester debout pendant 1h30, il faut le vouloir. Mais je ne regrette pas du tout. Le spectacle offert est magnifique, un parcours découverte de la vie monastique avec des livres didactiques et tactiles, présentations d’instruments du XIIème siècle qui jouent quand on passe devant, une bibliothèque virtuelle de Mérimée avec des petits personnages se promenant dans la bibliothèque… Après cette visite très intéressante je vais souper à la Crêperie du Moulin, accueil sympa et j’ai très bien mangé. Retour à la chambre d’hôtes un peu après 21h, je commence à fatiguer…la nuit sera bonne j’en suis sûr.

















































Samedi 28 mai: 12ème étape : Puybelliard - Saint-Cyr-des-Gâts +28kms (417kms)



Encore une petite étape, donc lever plus tardif. Petit déjeuner prévu à 8h mais yapa de pain, il faut attendre le boulanger!! Mais après 20’ d’attente je demande s’il reste du pain de la veille, oui! Le patron me fait des grillées. J’ai fini de déjeuner quand la boulangère arrive avec ses miches. Je vais me préparer. Je descends vers 9h, prends un dernier petit café et je prends le Chemin à 9h20, c’est tard mais ce n’est que 28kms aujourd’hui. Belle journée, un ciel bleu sans nuages et sans vent. Je ne garde pas ma veste bien longtemps. Je passe devant deux châteaux d’eau, le premier de Saint-Mars avec une capacité de 3000m3, impressionnant, surtout au pied, on se sens tout petit. Le second est moins haut. Un vieux monsieur s’arrête avec sa vielle 4L pour me parler, il venait d’aller voir ses cultures de soja et tournesol et constater qu’il manque toujours d’eau. Le parcours du jour a moins de bitume, une longue partie en forêt, ça change des champs de blé et autres céréales. Toujours aussi calme le parcours, peu de monde dans les petits hameaux traversés. Après 14h je passe à proximité du Château du Plessis, peu visible. Ensuite je quitte le GR pour me rendre à la Chambre d’Hôtes à Saint-Cyr, qui se trouve hors GR à 3kms de Saint-Laurent (pas de Belgique!!) de-la-Salle.




J’arrive à La Lucarlière vers 15h15. La dame m’accueille chaleureusement, m’indique la salle à manger et ma chambre (Le Donjon). Je prends une douche, me repose un peu et vais faire un tour dans le village, il y a un beau petit moulin (à vendre 200.000euros) à voir, une église, et un petit bar-épicerie. Je reviens à la Lucarlière, travailler un peu sur l’ordi et rattraper le retard d’hier, pas facile de me connecter, mais j’y arrive. La propriétaire met à disposition des petits plats à réchauffer ou des salades. Je décide donc de souper là. Le bar-resto du village n’étant pas très attractif. Je prends un petit pâté au calvados, et une salade piemontaise, une petit bouteille de vin, je trouve ça sympa. Il est presque 21h je vais retrouver mon Donjon….la chambre est magnifique et médiévale, j’adore!





































































mercredi, mai 25, 2011

Vendredi 27 mai : 11ème étape : Saint-Fulgent - Puybelliard +28kms (389kms)



Lever tardif ce matin, petite étape à réaliser aujourd’hui. Je me mets un peu à l’ordinateur avant d’aller prendre mon petit déjeuner. Petit déjeuner avec la fameuse brioche vendéenne. Je retrouve le Chemin à 8h40, repasse devant l’église. La Vendée c’est les prairies, les champs et la forêt, ce sera le programme du jour. Malheureusement il y a beaucoup de bitume entre les champs. Je quitte le bitume pour un passage dans les bois, et puis à côté d’un petit lac, mais peu visible. Je découvre le château de la Noue, caché dans le parc boisé. L’écrivain Jean Yole a vécu dans ce château qui appartenait à son épouse. Un peu plus tard j’arrive à Vendrennes, où je vais acheter quelques timbres poste, pas moyen d’en trouver à 75 centimes dans les bars-tabacs, seulement à 58centimes pour la France. Plus loin je vais prendre un petit café, je passe en face d’une célèbre briocherie. Je laisse Vendrennes et toujours sur le bitume avant de m’engager dans un petit bois, mais ce sera le seul passage hors bitume, dommage. Il fait beaucoup plus frais ce matin, quand le soleil est caché par les nuages il ne fait pas chaud.



La Bonnière, première incohérence du jour, le bouquin dit d’aller tout droit alors que les balises vont à gauche. Mais c’est quelques kilomètres plus loin que le plus grave arrivera, me fiant au bon balisage, je file tout droit mais après un moment je constate que je ne suis pas où je devrais. Je devais tourner à droite dans un petit chemin herbeux que je n’ai pas vu, mais bizarrement il y a des balises sur chaque poteau et pour aller tout droit. En regardant ma carte, je me rends compte que les flèches mènent au village tout proche, un truc pour faire venir les pèlerins qui autrement contourneraient le dit village! Je suis fâché et alors qu’il soit déjà midi passé je n’ai pas envie d’aller boire un verre dans l’un des bars de Mouchamps. Je retrouve le Chemin du Topo un peu plus loin par la D48 (dangereuse car beaucoup de circulation!), conséquence 3kms en plus au tableau, heureusement aujourd’hui c’est une courte étape, mais si c’était hier après une longue distance, on n’a plus envie d’en rajouter… Enfin je suis sur le Chemin et depuis le matin je vais tranquille, je fais du 4kms/h pas plus, mais quand je ne suis pas à mon rythme j’ai tendance à m’endormir et à trouver le temps long, alors pour me remettre dans le bain je vais plus vite. Un peu plus loin j’aperçois un randonneur bizarre qui pousse une poussette bizarre et qui marche au milieu de la bande de circulation de droite, les automobilistes sont obligés de l’éviter en urgence. Il s’arrête en haut d’une courbe, m’attend et me dit que cette route ne va pas au sud! Et pourtant il faut bien aller vers le sud pour rejoindre Compostelle!! Je lui qu’il est très dangereux de s’arrêter au milieu de la chaussée de plus en haut d’une côte, il n’entend pas ce que je lui dis, seulement perturbé car cette route ne va pas au sud… Je le laisse et continue vers le sud…après un tournant à droite!! J’arrive à Puybelliard un peu après 15h. Petit village sympa, mais semble-t-il abandonné pas ses habitants, il ne reste que Le Bistrot comme commerce. Le Bar-Resto-Hôtel donne bonne impression de l’extérieur, mais une fois à l’intérieur, c’est mortel, pas d’ambiance, calme et personne. Pourtant le patron est jeune, mais il a l’air désabusé, il parle peu. Pourtant j’essaye d’entamer la conversation, mais c’est à sens unique. La vieille dame (sa maman?) me montre la chambre à l’étage, pas fameux, style gîte de troisième classe. Enfin, c’est bien suffisant pour aujourd’hui. Après la douche, je fais une lessive, et mets sécher dans la cour au soleil et avec ce vent ce sera vite sec. Je me repose un peu, une heure sur le lit, c’est la première fois depuis le départ que je prends un peu de temps de repos. Je descends au bar travailler un peu sur lordi, mais il n’y a pas de connexion internet. 19h30 le souper, je suis le seul client au resto comme au bar… (?) Mais je comprends mieux une fois les plats servis! Entrée, deux feuilles de salade, deux tranches de saucisson, une mixture au curry au milieu… Plat principal : Viande(?) et tagliatelles (78gr!) sauce aux champignons (sachet !) crème au coulis de fraises (je crois!) Bon après ce souper expédié en 27’49’’ je retrouve ma chambre, et vais me coucher pas trop tard, le lit est bon, et il fait calme. Bonne nuit...













mardi, mai 24, 2011

Jeudi 26 mai : 10ème étape : Clisson - Saint-Fulgent +49kms (361kms)







Dernière grosse étape, 49kms, et j’espère qu’elle sera mieux balisée. Ce matin je laisse la Loire Atlantique et la Bretagne pour la Vendée, d’autres paysages m’attendent donc.


Réveil un peu avant 6h, le petit déjeuner à 7h, idéal quand on parcourt une longue distance. Croissant, pains, confiture, jus d’orange et café, le traditionnel petit déjeuner français. Je quitte l’Hôtel de la gare et me dirige vers l’imposant château de Clisson, heureusement je peux en faire le tour et profiter des vues superbes sur ses hauts murs. J’imagine toujours les soldats à l’époque moyenâgeuse partir à l’assaut de ces forteresses avec ce qu’ils devaient recevoir sur la tête. Aussi vu du bas du Château, je remarque de grandes fenêtres qui devaient donner une vue magnifique sur la vallée de la Sèvre. Clisson était aussi aux marches de Bretagne, le Château avait un rôle défensif et protecteur.


8h, il temps de me mettre en route sur le Chemin, encore quelques pas en sol breton, et dans une courbe de la Sèvre je foule le sol vendéen. Première surprise agréable, les balises jacquaires sont déjà plus présentes, j’espère que cela continuera après la zone communale de Clisson. Je rencontre un monsieur qui promène son chien Andy (il lui parle en anglais, j’ai pas demandé pourquoi!) et me dit en passant devant de vieux bâtiment industriels désaffectés que c’est l’endroit où furent tournés les émissions Le Manège Enchanté, mais c’était au début des années soixante. Première partie de l’étape jusqu’à Montaigu. Cela semble s’améliorer tant au niveau du topo-guide qu’au niveau du balisage, tout est en concordance, cela va-t-il durer? Agréables petits chemins dans les prairies et les bosquets. Ce matin il fait moins chaud, et plus nuageux avec un vent assez fort. On annonce des orages mais plus au sud, ce ne sera pas pour moi, bien qu’il tombera quelques gouttes un peu plus loin.


J’arrive à Montaigu après 19,4kms et il est 11h50, super tout est ok, les balises sont correctement implantées aux bons endroits et en suffisance, on pourrait presque faire le parcours sans topo-guide. Quel changement!


De plus le descriptif dans le topo est impeccable, je suppose que les fois précédents les rédacteurs n’ont même pas pris la peine de faire le Chemin, ils se sont contentés d’une carte, car si peu de renseignements sur autant de kilomètres avec des endroits délicats à passer , c’est pas normal. Il reste quelques vestiges des anciennes fortifications de la ville détruites pendant les guerres de religion. Après un petit café, je continue pour la seconde partie de l’étape, direction Saint-Fulgent. Toujours le parcours suit son chemin au fil de l’eau, cette fois ce sera La Grande Maine à l’ombre des arbres. Un petit laissé aller au niveau du balisage à Saint-Georges-de-Montaigu, mais ça redevient normal ensuite. Vers 16h je suis sur les berges du lac de barrage de la Bultière (crée en 1994), mais le temps se couvre et le vent monte, il tombera quelques gouttes, mais rien de plus. Un gros décalage entre la réalité et le topo, je parcours 2,8 kms en 10’?? Et des renseignements que je n’ai jamais rencontré sur le parcours..


18h20 j’arrive à Saint-Fulgent, là le kilométrage total est exact. Je vais à l’hôtel Les Colonnades . Je prends un panaché avant de monter dans la chambre, un peu fatigué. Une douche me remets en forme. Je vais souper un peu avant 20h. Une salade aux lardons et œuf poché, épaule de veau au four, tarte au chocolat, et un vin rouge vendéen, un p’ti café pour terminer. Retour à la chambre à 21h.Et dodo une bonne heure plus tard après avoir appelé Danaé avec Skype






















































samedi, mai 21, 2011

Mercredi 25 mai : 9ème étape : Nantes - Clisson +40kms (312kms)


Encore une étape le long des rives d’une rivière, cette fois c’est la Sèvre de Nantes à Clisson, étape du jour. Petit déjeuner à l’hôtel à 7h30, et sur le Chemin à 8h. Pas facile de trouver les marques et balises en ville, mais je trouve tant bien que mal. Tout le monde va au travail et est pressé, la ville grouille, on ne s’en rend pas compte quand on fait partie des pressés. Après être passé sous la rocade, c’en est fini de la ville. Encore beaucoup de joggeurs, promeneurs et cyclistes. Plus loin je rencontre Yann, un monsieur d’une soixantaine qui s’entraîne en vue d’un prochain Camino. Je fais quelques kilomètres avec lui, mais il marche plus rapidement, il n’a qu’un petit sakado avec son eau et bocadillo. Je le laisse partir, il pense aller jusqu’à Clisson et revenir en train à Nantes.


Encore une fois les marques-balises sont aléatoires, et les renseignements sur le topo sommaires quand il faut qu’elles soient précises. Il y a des notes sur le topo que jamais je ne rencontre sur le Chemin, ou alors c’est inversé, la pagaille parfois. Et je rate un pont, pensant qu’il était plus loin après avoir demandé avis à un pêcheur(!). Je me retrouve de l’autre côté prévu. Mais d’après mon topo-guide je peux récupérer le Chemin à la Haye Fouassière, où je vais prendre un panaché. Un monsieur en terrasse me conseille de continuer de ce côté, c’est simple et en une demi heure je serai revenu sur le Chemin. D’après mon topo c’est possible, et j’y vais, il me disait c’est tout droit et après vous tomberez sur la route pour traverser la Sèvre. Je n’ai jamais trouvé cette route, seulement des cul-de-sac et des chemins qui arrivent dans des prairies, je décide donc de revenir sur mes pas, j’ai perdu une heure, mais surtout fait 5 ou 6 kms de plus. Et il commence à faire chaud, plus de 25° à 14h. Je retrouve le Chemin . Et là encore incohérence avec les renseignements et la réalité du tracé. Je perds encore 15’, un fléchage marqué à droite alors que le chemin partait le long de la Sèvre mais bien caché, faut dire qu’il y avait une camionnette devant la flèche que je n’ai donc point vue. Je passe près d’un stade de foot où je peux me ravitailler en eau, il fait maintenant très chaud, et en plus je sens poindre une ampoule, c’est les conditions idéales d’ailleurs, chaud et longue étape. Je me traîne ( l’image est un peu exagérée, j’en conviens!) jusqu’à Clisson, je trouve l’hôtel de la gare en face de la gare!! Je siffle deux panachés, le premier s’est vaporisé….La chambre est correcte bien qu’un peu vieillotte (douche+WC style camping-car). Je me repose un peu et m’occupe de me photos. Il y a une connexion wifi, mais je n’arrive pas à me connecter à FB ou Hotmail, seulement ce Blog (pourquoi?). Je n’ai pas très faim, mais hier je n’ai pas soupé, et demain j’ai une étape de 50kms. Faut donc prendre un peu de réserves. Je vais donc quand même souper, en terrasse, il y a déjà beaucoup de monde, il fait très beau, pas un seul nuage dans le ciel. Une entrée buffet, et ensuite un tartare tradition pour terminer avec une salade de fruits maison (délicieuse!). Retour à la chambre 6 vers 21h15. J’essaye encore de me connecter à Facebook ou ma messagerie, pas moyen.. J’écris ma journée et si je sais je l’enverrai sur mon Blog. Au lit vers 22h.