mardi, mai 15, 2007

14 mai LAPARADE - PORT-SAINTE-MARIE 28Kms (1593Kms)

Départ à 8h ...Averses & Co... Arrivée à 15h30.

Fils de Jacques de Secondat, baron de Montesquieu (1654-1713) et de Marie-Françoise de Pesnel, baronne de la Brède (1665-1696), Montesquieu naît dans une famille de magistrats de la bonne noblesse. Pour beaucoup le nom de Montesquieu est immédiatement associé au château de La Brède dans le Bordelais. Il y naquit, y vécut sa petite enfance et, adulte, eut plaisir à y séjourner et à y recevoir ses amis.Mais par ses origines, par son mariage et par ses biens, Montesquieu est également Agenais.Sa famille, les Secondat, est implantée dans les environs d'Agen depuis la fin du XVe siècle. En 1606, Henri IV érige en baronnie pour son ancêtre, Jacob de Secondat, la terre de Montesquieu. Lui-même l'hérite de son oncle, Jean-Baptiste de Secondat, en 1716 et la transmet à sa fille cadette, Denise, et à son gendre, Godefroy de Secondat.Son mariage avec Jeanne de Lartigue, originaire de Clairac, renforce ses attaches et implantations agenaises. Voici la maison qu'il habitat à Clairac.


Heureusement petit déjeuner très copieux en compensation de la diete d'hier soir. Pain grillé, oeuf dur, jus d'orange, une part de camenbert, un yaourt, confiture et café au lait. Encore un p'ti noir avant de prendre la route sous la pluie, la cape est nécessaire au départ, je crois que c'est parti pour toute la journée, j'aime pas ça! mais enfin c'est le camino. Je décide de ne pas prendre le GR en voyant ce qui est tombé la nuit et ce matin, je sais dans quel etat sont les sentiers forestiers, les escalades prévues et autres raidillons, non merci pour moi j'ai déjà donné assez.

Donc je prends une départementale jusqu'à Clairac, une légère accalmie me permet de discuter avec deux chasseurs le long de la route. Arrivé au bourg, je vais prendre un café au lait et acheter qq cartes postales, mais rien sur Montesquieu, je passe dans sa rue, dans mon topo-guide on dit à droite maison de Montesquieu, mais sur place il n'y a pas de plaque, mais on peut voir quand même sa maison (un peu plus haut sur la gauche, ici sur cette page bien sûr!!). Je reste toujours sur la départementale pour rejoindre Aiguillon où avec beaucoup de chance je trouve un cyber-café sympa, j'en profite pour travailler sur ce blog (je sais qu'il y a des impatients...) et j'encode les journées 39 et 40. En partant la pluie s'est enfin arrêtée, pour le moment car il ya encore de gros nuages menaçants à l'horizon. Je retrouve le GR pour arriver à Port Ste Marie, mais ce n'est pas un cadeau ce GR, il y a des siècles que quelqu'un a foulé les herbes hautes(au moins 1,20m), donc je suis plus mouillé qu'avec la pluie, et pour corser l'histoire ça monte! J'arrive en lisière de bois et plus d'indications, obligé de consulter mon topo, et en haut d'un champ, plus rien du tout, il faut imaginer, et JE JURE un bon coup, car aussi la pluie tombe de plus belle. J'ai hâte d'arriver à Montréal du Gers et laisser ce foutu GR.
Après le château des Palais, je délaisse une nouvelle fois le chemin pour continuer sur une petite route vers Port Ste Marie. Cette ville fut pendant longtemps un lieu de pèlerinage pour les navigateurs qui descendaient la Garonne vers Bordeaux, ils espèraient ainsi, en se recommandant à la Vierge Marie conjurer les dangers de cette navigation à risque sur le fleuve. L'hôtel "Le Saint Clair" se trouve sur le chemin et comme il pleut à verse, j'ai pas envie d'aller plus loin et chercher le presbytère pour loger au gîte pèlerin. C'est un hôtel restaurant, super car yapa beaucoup de possibilités pour se restaurer dans le coin. Après la douche (la vraie à l'eau chaude!) je cherche un cyber, il y en a un mais il ouvre qu'à 18h30, j'y retourne pour rien car vers 19h ya toujours personne! Je retourne à l'hôtel pour souper, le garçon qui me sert voudrait lui aussi faire le chemin, donc on discute et je lui laisse ma carte. Au lit vers 21h30.

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