L'ombre de paille |
Petit déjeuner vers 7h, deux toastadas con aceite, c'est pour moi le petit déj spécial camino.
Je quitte l'hostal vers 7h30, il fait encore nuit noire, mais je sais où je dois aller.
Il reste encore beaucoup de jeunes dans la rue, je vois au détour d'une rue un genre de dancing. Le problème avec les jeunes espagnols, c'est le trop plein boisson, et je vous dis pas la crasse qu'ils laissent derrière eux!
Vers 8h30 je suis déjà à Mascaraque, où un bel ensemble église-château (de style arabe) m'accueille. L'étape du jour est assez plaisante, les villages sont espacés de 5 à 10kms, une sécurité surtout quand il fait chaud, s'il y a un bar ouvert (ce qui n'est pas toujours évident les dimanches!).
Mascaraque |
El Castillo de Almonacid |
Retour sur la Chemin, toujours pas très loin de la Nationale. Pas trop de difficultés pour dénicher les flèches, de plus c'est tout droit.
Nambroca, je vais prendre un café et un coca, comme c'est dimanche , les espagnols sortent, se font jolis pour aller à la messe, et puis boire un coup ou bar qui n'est jamais très loin.
Unes course vtt a lieu sur le parcours, les premiers volent sur les difficiles sentiers où les ornières sont ensablées, mais le style et le vitesse changent au fur et à mesure du temps...
Avant d'entrer dans Burguillos de Toledo, un monsieur à l'ombre du soleil sous un arbuste me demande si je vais à Santiago. Et nous commençons une discussion sur la Catalogne, et son espoir d'indépendance, et voilà qu'on parle des flamands, de la famille royale, Balduino... De la guerre, la première ainsi que la seconde. Il me demande aussi dans quel esprit je fais le Chemin. Et après ces 20' agréables je reprends mon Chemin, il me souhaite un Buen Camino et que Dieu me garde jusqu'à Santiago... Je suppose que c'est le curé du village...Je ne le saurai peut être jamais, quoique je lui ai laissé ma carte.
Il est 14h, plus de 32kms d'effectués, un Aquarius dans un bar-restaurant bien sympa à Cobisa.
Je ne trouve pas le fléchage m'indiquant le Chemin, mais je suis trop loin pour revenir sur mes pas, ma boussole m'indique que je suis dans le bon sens, car maintenant je trace plein nord vers Toledo.
8kms au moins le long d'une route vers Toledo. Et j'arrive du côté de Toledo où tous les cars de touristes font arrêt pour admirer la ville de l'autre côté del Rio Tajo.
Toledo |
1000ans de domination arabe... |
Ce ne sont que petites ruelles imbriquées l'une dans l'autre, en montée ou descente, ou en escaliers!
Je trouve un petit resto-touristes où il est possible de manger avant 21h, un Tinto verano y callos a la madrileña, café y tarta de queso.
Retour à l'hôtel pour skyper l'une de mes filles, et terminer de rédiger mon diario.
2 commentaires:
Un beau dimanche :-)
merci! il était beau, mais les ruelles de TOLEDO ne sont pas faites pour un pèlerin qui vient de marcher...
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