dimanche, septembre 15, 2013

Lundi 16sept; 15ème étape : Toledo - Torrijos +34kms (536kms)

La Puerta del Sol
Quittant l'hôtel vers 8h, après un super petit déjeuner, toastadas, œuf dur, jambon et fromage, et un yaourt pour terminer, mais bizarrement je n'avais pas beaucoup d'appétit, faut dire que je suis maintenant à de petits déjeuner frugaux, mais suffisants pour mes étapes.
Je retrouve donc le Chemin dans les rues de Toledo, plus animées en ce lundi matin, les gens vont travailler, et les jeunes vont à l'école.
La Puerta del Sol, la Puerta de Bisagra, et Carlos V...
Une heure plus tard je suis hors de la ville et le long du Tajo, avec encore une fois une zone de travaux, mais c'est pas trop grave.
Je rencontre un couple qui terminent leur marche matinale, ils m'arrêtent et me disent qu'ils ont déjà fait le Chemin Primitivo il y deux ans. C'est bien agréable de discuter de cette façon du Chemin, les gens sont très agréablement surpris qu'un belge vienne marcher sur un Chemin de Compostelle en plein milieu de l'Espagne.
L'église de Santiago del Arrabal
Après 6kms je quitte les rives du Tajo, pour monter vers une zone pavillonnaire, et un peu plus loin...les chose se compliquent. Ce pouvait être une belle étape tranquille de transition entre la plaine et les montagnes, ben non, le Chemin est tout chamboulé... en cause les nœuds autoroutiers (car c'est vraiment des nœuds!!).
El Rio Tajo
Mais ça ne fait pas mes affaires, je devais avoir un dénivelé négatif, et voilà que je me tape des grimpettes assez dures pour contourner les multiples routes. C'est sur des sentiers de service, et bien sûr le balisage est plus qu'aléatoire, même j'ai repéré des flèches qui avaient été repeintes en gris!!
Résultats des courses, je ne verrai que un quart du Chemin prévu.
Le pire, c'est qu'on doute toujours, n'étant jamais sûr de la bonne voie à suivre, et forcément ça ralentit le rythme, ma boussole indique N-O, donc je suis dans le bon. Mais je me suis déjà fait avoir comme ça (pas plus tard que mardi passé).
J'arrive à un rond-point, je cherche une éventuelle flèche jaune, des ouvriers travaillent aux alentours, l'un d'eux me demande ce que je cherche, des flèches ! Et justement en voilà une, assez effacée sur la bordure du trottoir. Il est tout surpris que les flèches jaunes puissent conduire à Santiago.
Et moi je continue pendant au moins trois kilomètres (en montée!) jusqu'à un autre rond-point, et là ! bonjour pour trouver les traces des flèches... Mais je continue vers le camino qui me semble le plus probable, et plus loin une flèche bien sûr, mais pourquoi n'y en a-t-il pas aux endroits stratégiques?
Je monte encore, et je descends pour remonter sur la N-403 qui va à Rielves, et là j'en ai pour une dizaine de kilomètres.
Et il commence à chauffer, on annonce plus de 30°, sur cette N en plat montant. Et derrière moi, une vois m'interpelle, un cycliste espagnol qui fait aussi le Chemin, Miguel-Angel, comme moi il est mordu du Camino et est déjà arrivé 6fois à Santiago, et il a  presque le mêm âge que moi, je lui donne ma carte et me promet de m'envoyer un message.
La N-403
Une station à essence, super! (normal) je vais pouvoir ravitailler en eau, pas de chance HS!!
Vers 13h j'arrive à Rielves, une marchande de fruits, j'y vais , je prends une nectarine  et la dame ne veut pas que je paye. En face il y a un bar et je prends un aquarius. Je retrouve le bon chemin, et fini pour aujourd'hui le bitume. Mais il fait de plus en plus chaud. Heureusement une fontaine dans le village suivant me permet de me rafraîchir.
El Castillo de Barcience
Je passe encore à proximité d'un Castillo, celui de Barcience. A la sortie de la ville, des zones où étaient prévues des habitations, mais la crise est passée par là, et il ne reste que les boîtes de compteurs électriques éventrées et les routes, c'est triste...
J'arrive vers 15h à Torrijos, à l'hôtel "El Meson" une superbe chambre, avec bain et wifi. Repos un peu et vers 18h je vais faire un tour en ville, repérer les lieux pour demain et éventuellement faire quelques photos, il est 18h et la chaleur est écrasante encore.
Retour au bar de l'hôtel, où je me connecte en compagnie d'un vaso de Sangria, et quelques aceitunas.
La cena est prévu vers 20h.

Une zone pavillonnaire abandonnée




2 commentaires:

Alex a dit…

Courage! :-)

Serge a dit…

ça manque pas! C'est simple quand on a la forme! Bizz