La plus longue étape...Il est 5.30 le vieux monsieur en dessous se prépare déjà et à 6.00 il est le premier à partir, mais que fait-il sur le chemin à cette heure? Tout le monde est debout vers 7.00.
Petit dej à la mesón rural à côté, et nous sommes sur le chemin un peu avant 8.00, il fait encore nuit mais le chemin est bien dégagé et sur une petite route asphaltée. Beaucoup de pèlerins bien sûr, 60 au moins à l'auberge, pas besoin de carte ou de guide il suffit de suivre ceux qui sont devant! Nous prenons un café au bar de Dolores une charmante dame qui fait son beurre avec les pèlerins à l'entrée d'un petit village, un monsieur, ou son mari vient à l'avant des pèlerins sur le chemin pour leur dire d'aller au 2ème bar... car il y a un autre bar avant celui de Dolores, et ça marche!Il ya pas moins d'une cinquantaine de pèlerins dans le patio.
A Santa Irene, où nous nous étions arrêté l'année passée, les filles doivent faire un petit besoin, et on en profitent pour prendre un verre et manger un bocadillo, le patio à l'arrière du bar est
très accueillant, nous sommes déjà au milieu de l'étape, il est 13h, un autre pèlerin viendra se joindre à nous, Adam, qui a l'allure d'un candidat curé. Nous reprenons le chemin une heure plus tard, nous arriveront bien après 18h à Santiago.Annémie qui voulait marcher un peu seule pendant sa dernière étape nous rejoint vers Lavacola, et ne sait encore si elle continue avec nous où reste là, pour finir elle terminera l'étape avec nous mais derrière... Un café avant d'affronter les dernières difficultés de l'étape et nous voilà reparti.
Je marche avec Kata, la montée avant d'arriver au monumento conmemorativo visita Juan PabloII en 1993, nous fait sentir que l'étape est longue, les pieds commencent à s'échauffer et les mollets se durcir, mais c'est normal.
Je laisse Kata pour moi aller directement à l'hôtel (elle me dira demain s'être un peu trompée avant de trouver la place devant la Catedral!!) San Roque, celui où j'ai l'habitude de descendre à Santiago, je prends ma douche en vitesse, et je sors pour aller acheter mon billet d'avion. Quel surprise! l'agence de voyage n'est plus là, heureusement il y en a d'autres, mais je perds un peu de temps. Enfin j'ai mon billet pour Barcelona le lundi à 8.55.
Je cherche un guide du Chemin vers Muxía dans la librairie à côté du café Casino, mais je ne trouve rien. Heureusement à l'office du tourisme il ya de petits guides pour le chemin Fisterra-Muxía, super! J'ai aussi les horaires des bus pour revenir de Muxía et Fisterra, le trajet a changé, et dure maintenant 3.30!
Je vais chercher ma Compostela, une sorte de diplôme décerné aux pèlerins qui accomplissent au moins les 100 derniers kms del camino.
Je passe par l'hôtel pour prendre ma veste, il commence à faire plus frais, mais le ciel est toujours dégagé, fait quelques
photos de la catedral et j'attends Kata vers 8.30 sur la place de l'Obradoiro, ell
e arrive et trouve un pèlerin irlandais rencontré sur le chemin, lui propose de nous accompagner pour le souper. Pour finir il ne viendra pas. Nous retrouvons Annemie et nous allons souper dans un restaurant (La Bodequilla de San Roque) peu connu des peregrinos, parce que assez loin du centre, le restaurant est rempli mais des espagnols, et nous mangerons très bien. On retrouve ses penates respectives vers 23h.
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