En avant pour un autre Camiño!Réveil vers 7h30, petit dej et j'attends Kata et Annemie qui arrivent vers 9h00, elles prennent un petit dejeuenr car elles ne l'ont pas fait encore. Une demie heure plus tard nous sommes devant la catedral et Kata retrouve d'autres pèlerins rencontrés sur le chemin, et encre un plus loin en face de la oficina de los peregrinos, bon faut qu'on y aille, il est déjà 10h, si elle attend encore tous les gens qu'elle a connu sur le chemin vont défiler et dans une semaine nous sommes encore là!
Nous laissons Annemie qui ira en bus jusqu'à Fisterra. Kata et moi sommes sur le Camino de Fisterra. On s'y retrouve facilement car il est signalisé. Les souvenirs reviennent vite.
Ce ne sont que les durs de durs qui font ce chemin pour aller à Fisterra ou Muxía situés à plus de 80kms de Santiago.
Moi j'ai décidé d'aller à Muxía, Kata ne sait pas encore, elle hésite, elle voudarit faire en deux jours ce qu'on peut faire en une semaine et n'arrive pas à se décider...
Beaucoup de pèlerins décident de prolonger leur peregrination jusqu'à la Costa da Morte, la zone la plus occidentale de la Galice. Cette côte était pour les anciens le dernier morceaux de terre connue, la pointe de l'Europe occidentale, Cap de Fisterra, la fin de la terre, et ce lieu était alors chargé de toutes sortes de croyances et de rites païens, à partir de XIIeme siècle ces terres apparaissent liées à la tradition jacquairedans le Codex Calixtin.
En ce qui concerne Muxía, à 35kms de Fisterra, selon la tradition, la Vierge Marie serait arrivée à cet endroit en "Barque de pierre" pour encourager l'apôtre Jacques à prêcher, et pour cette raison, le sanctuaire est étroitement lié à celui de la Vierge du Pilar de Saragosse.
Une demie heure après avoir quitté la place do Obradoiro, nous avons une magnifique vue sur la ville et la catedral.
Le chemin est assez dur à certains moment, j'avais oublié, donc c'est une surprise!Et encore plus dur après Aguapesada où nous prenons un café, la montée dans la forêt d'eucalyptus pendant 2kms.
Nous prenons le menú del día dans un bar-restaurant dans un lieu magnifique à côté d'une rivière traversée par un pont du XIV. Le village à proximité est très typique avec ses maisons traditionnelles en pierres, et le pont est un des ponts les plus important de ce chemin, qui permettait la communication entre Santiago et Fisterra, et ce pendant des siècles.
Kata reste dans le village pour écrire son journal près de la rivière Tambre, moi je continue et arrive à Negreira vers 16h, la capitale de la région et l'une des villes les plus peuplées aussi, 2000habitants!! C'est une ville d'origine médiévale, et Hemingway y fait allusion dans "Pour qui sonne le glas". Une douche, diario et internet dans un bar non loin
de l'hôtel où Kata me rejoint vers 19h30.
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