Enfin le jour J!!Je me réveille tout surpris à 7h30!! Vraiment bien dormi, bien récupéré, c'est super.
Petit déjeuner classique et sur le chemin à 8h30. Déjà vu passer 3 peregrinos vers 8h10 pendant mon petit dej
.Un beau soleil et un ciel bleu pour commencer!! Que demander de plus?
Pour sortir de la ville, malgré le manque de flechas amarillas, pas de problème. Mais il me faut plus d'une heure pour en sortir. Seulement après el Camino se fait un peu plus intéressant, j'entre dans le bois, mais avec une légère montée, une simple mise en jambe, je rattrape un couple autrichien dans la montée, ils viennent de Irún, et ont la soixantaine. Je les laisse un peu plus loin quand ils font une halte. Dans le bois je dépasse une allemande que je retrouve un peu plus loin près de la iglesia de Santa Eulalia ( qui apparaît déjà dans des documents du Xème siècle). Nous parlons un peu , elle comprend le français, elle est une habituée des chemins , elle a fait La Via de la Plata l'année dernière. Une fois dans la vallée après la montée et descente du bois le chemin devient beaucoup moins intéressant, nous longeons l'As-19...Et des zones industrielles pas très jolies.
Je trouve l'auberge comme prévu sur le guide, et vais chercher les clés, au bar mais el dueño me dit que c'est en face a la farmacia...bueno... je connais le refrain... mais cela ne m'empèche pas de prendre una caña pour me desaltérer un poco... 
Retour a la albergue, avec les clés... premières impressions...pas super... quelque peu bordélique, un grand dortoir avec une soixantaine de lits...
Je vais prendre une douche quand arrive le responsable des lieux, le président de l'association des pèlerins de St.Jacques! Maria Jose Leclerc ( une famille originaire de Bélgica)Très sympa, il m'explique en détail le fonctionnement de l'auberge, où il y reste jusqu'à 22h. Après avoir complété le registre des pèlerins, et payé les
3€, il appose son timbre sur ma crédenciale, dos sellos!! uno para la llegada el otro para la salida mañana! Puis il m'offre un chupito de bienvenue, una quemada casera, une eau de vie qu'il élabore lui même, délicieux... Mais très sympa.Maria, l'allemande arrive, il lui offre de suite su chupito... cela la met au diapason surtout qu'elle a l'air assez coincée...
Enfin je prends ma douche, et puis vais faire un petit tour, je cherche un resto pour manger un p'ti bout, mais dans la rue principale ya rien, je vais dans une bodega qui m'indique un resto sympa non loin de là. Je le trouve facilement, el menú del día à 9€!
Après le repas, super, je continue un peu la visite de la ville, tout en cherchant un locutorio...
Avilés est un port de pêche et commercial important, tout en étant une ville importante sur el Camino, car nombreux furent les pèlerins qui y accostèrent venant de l'Angleterre ou de France pour continuer sur Santiago.
Je passe par la Plaza de España, qui est le centre névralgique de la ville. Me promène un peu et non loin de la place trouve enfin un Cyber café.
Encore un petit tour en ville et je trouve qq cartes postales,je visite un peu le parc assez spacieux.
Le temps commence à se rafraîchir et je rentre à l'auberge. Un groupe de cyclos espagnols est arrivé, assez bruyant et envahissant. Dans le dortoir il ya un pèlerin en plus qui est couché, pas très causant et ni sympa, en fait pas un mot, il tire la gueule! L'autrichienne est déjà couchée aussi mais elle a l'air épuisé.Je consulte les quelques revues misent à la disposition des pèlerins tout en écoutant José Maria qui lui n'arrête pas.Il passe toutes ses après midi à
l'auberge. Je me couche vers 21h, le râleur râle, l'autrichienne dort, l'allemande chipotte, les cyclos envahissent, et cela met de mauvaise humeur le râleur, vers 22h il ferme la porte du dortoir et éteint les lumières, renfrogné...Ce sera alors un ballet de lumières frontales et autres lampes de poches pendant presque deux heures.
Les espagnoles restant sous les fenêtres à
discuter, assez fort, mais un espagnol peut-il parler doucement?Après minuit tout le monde est couché et cette fois ce sont les roncadores à se faire entendre!! Pas moyen de trouver le sommeil avant 4h...
A 6h30 le réveil du râleur se met en route!! réveille toute la chambrée, et lui dit : "putain de merde!!" ça doit être un français...
Je reste au lit jusqu'à 7h, me prépare et quitte l'auberge à 7h30, petit déjeuner sur la Plaza de España, classique de classiques pour moi, café con leche y tostadas con aceite.
Sur le Camino a 8h.
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