En quittant l'hôtel vers 9h après un super petidej, je vais sur l'alternative vélo, passages difficiles avec boue sur le
camino. Cela augmente un peu la distance, mais que faire. Par deux fois je dois emprunter la nationale pour éviter les chemins trop difficles et avec des dénivellés assez importants. Car le chemin coupe à travers la forêt, et à chaque fois il ya une descente et il faut bien remonter de l'autre côté!!Je rencontre une dame, qui semble heureuse de trouver un compagnon de chemin, elle reste un peu avec moi, mais , elle est allemande et ne parle ni le français ni l'espagnol!, si elle reste un peu avec moi, n'apprécie pas que je fasse le chemin, elle me fait comprendre que son guide dit de prendre la N.632, oui je veux bien , mais moi j'aime pas lasfalte!
Elle reste avec moi jusqu'à la playa del silencio, ou il est nécessaire de faire une petite déviation. Pourtant cette zone mérite le détour. Je la retrouve un peu plus loin attablée avec le couple d'autrichiens, à Santa Marina, je prends un coca en leur compagnie. Nous continuons tous les 4 par la nationale, yapa d'autres alternatives pour rejoindre Cadaveo. Nous perdons l'allemande, 
notre rytme est assez rapide plus de 5km/h. Et un peu plus loin c'est le couple autrichien qui fait une réparation Compeed, je continue donc seul vers Cadaveo. Je commence à ressentir une douleur au petit orteil pied droit, je crois une ampoule en préparation...Je m'arrête au premier bar à Cadaveo pour una caña, 15' plus tard je continue vers Luarca. Il est déjà passé 14h, et je trouve déjà les kilomètres longs, jusqu'à Querúas tout va bien , c'est après que les kilomètres semblent des miles comme me le disait à l'oreille une amie au téléphone...
Et c'est en plus compliqué pour arriver à Luarca, il faut traverser Barcía, des petites rues dans tous les sens, on passe dans des cours de ferme... Et tout content de parler avec moi, deux vieux me font la causette, et c'est cela aussi le "plus" del Camino, pouvoir partager ses impressions avec les gens du coin. Car me disent-ils , ils voient souvent passer des peregrinos qui ne relèvent pas la tête pour dire bonjour, et c'est souvent le cas des allemands. Je trouve les kms de plus en plus longs...
Un polonais cette fois qui est parti de Cadaveo et se trouve seulement là, mais que diable fait-il? il se traîne, il me dit qu'il n'a pas de guide ni de carte et suit uniquement las flechas y las conchas!! Bonne chance en plus il parle pas un mot d'espagnol!! Il reste à l'auberge de Luarca qui se trouve à deux kilomètres du centre, je continue vers le port. Et le port en vue il faut descendre des ruelles en escaliers, y en a partout! J'arrive au port, les bateaux de pêches rentrent, les hommes sont là pour attendre la cargaison. Je vais à l'hôtel "Báltico", accueil pas terrible, chambre commune mais j'ai pas envie de chercher autre chose et je me contente de ça!Une douche, dans une demi baignoire, les jambes sur le mur, quel bien fou! Toujours douche à l'eau froide sur les jambes, important!!
Un petit tour sur le port, achete qq cartes postales, j'écris mon diario, mais il est trop tard pour trouver un locutorio. Je mange unos tapas con cerveza y a la cama...
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