Départ: 7h50... Arrivée:18h30Départ vers 7h30 de l'hôtel, ciel très brumeux. Un bar est ouvert pour nous permettre de prendre un petit déj. Sur le chemin 20' plus tard. Nous traversons le pont sur la ría Sella, et qq minutes plus tard nous longeons el paséo marítimo, à la fin de la plage, il faut partir à gauche , mais sans flèchage Adriano se trompe, je lui fait confiance et constate bien vite que nous nous sommes trompés, nous montons dans la brume trop au nord. Je me garde
bien de lui faire une remarque, comme lui d'ailleurs ne se gênait pas pour le faire. Cela nous fait au moins 4 kms en plus. Nous retrouvons le chemin un peu avant la playa de Espasa où nous allons prendre un café et Adriano une bière et un bocadillo. J'ai fini mon café et on ne lui a pas encore apporté son bocadillo, j'en profite pour continuer mon chemin tout seul et aller un peu plus loin que prévu, j'ai besoin de marcher seul et de me sentir un peu plus libre, surtout que je n'ai pas demandé sa venue, il s'est impossé!. Il est 11h50 je le laisse là. Je suis tout heureux de retrouver ma liberté, de marcher seul, sans devoir expliquer mes choix de chemins, encore plus quand c'est le bon chemin, 
sans devoir attendre... Vers 13h20 qui je vois derrière moi en passant sous l'A8 mon copain italien, pas possible il a tracé comme un dingue, je hâte le pas, en plus le parcours est très dur, et il fait chaud, mais tout d'un coup il se trouve devant moi après une petite chapelle tout aussi surpris que moi de se retrouver devant, mais il a pris un raccourci, je lui dit que je désire marcher SEUL, et m'assieds dans le 
champ... Il continue son chemin. Je reprends mon chemin dix minutes plus tard, et je marche un peu plus lentement. J'arrive à Villaviciosa, mais il commence à pleuvoir, et un orage aussi, je vais prendre une bière et une part de tortilla, le ciel est redevenu plus calme je décide de continuer jusqu'à San Salvador. Dans la dernière montée assez rude une dame m'offre un verre d'eau. Il me reste 3kms avant d'arriver au monastère niché au fond de la vallée. Deux pèlerins bretons sont là qui préparent leur souper. Ils me proposent de les accompagner car il y a trop de pâtes, ce que j'accepte bien sûr après avoir pris une douche. Nous discutons du chemin bien sûr, ils en sont déjà à leurs troisième comme moi, ils ont fait la Via de Plata l'année passée. Le frère hospitalier arrive en force pour mettre le selle sur ma compostela, nous parlons un peu, et il nous laisse. Nous allons nous coucher alors que l'orage fait rage...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire