mardi, juin 08, 2010

Mardi8 juin, 50ème étape : Melide -- Pedrouzo +34kms (1556kms)










Départ à 6h35 de Melide sous un ciel bien bas et très menaçant, d’après l’Ipad de José on prévoit 95% d’humidité… Et ça ne tarde pas il commence à pleuvoir 4kms plus loin! Nous devons nous arrêter pour mettre la cape et José ses guêtres, mais il n’a pas de chance ça ne marche pas bien. Il pleut un peu moins quand nous arrivons à Boente pour prendre notre petit déjeuner dans l’unique bar ouvert en face de la petite église. Un groupe de jeunes espagnols sortent du bar. Il recommence à pleuvoir plus fort, je pars avec la cape, ce n’est que le seconde fois sur 50 jours de Camino, je ne peux pas me plaindre. Vers 10h nous arrivons à Arzúa, et nous prenons un café, nous retrouvons Walter un allemand que nous avions rencontré à Gonzar. Nous repartons 30’ plus tard sous une pluie battante. Et ce sera comme ça toute la journée pendant les 34kms, j’ai enlevé et remis pas moins de cinq fois la cape qui est toujours restée à mes côtés. A Calzada nous voyons Eve et Roma dans un bar qui s’apprêtent à reprendre la route, on se dit quelques mots, hier elles ont terminé l’étape à la peine surtout Roma qui ne pouvait plus porter son sakado, c’est alors Eveline qui s’est chargée des deux sakados!! Elle qui me disait qu’elle ne pourrait jamais porter un sakado comme le mien, elle en porte deux pendant les 5 derniers kilomètres qui n’étaient pas des plus simples. Au bar se trouve Daniel, qui est content de nous voir et nous offre un verre. Nous restons à l’abri un petit quart d’heure avant de repartir toujours sous une pluie incessante. 5kms plus loin, nous retrouvons las dos chicas, Eveline pianotant son portable et Roma dégustant una empanada de pulpo. Quelques mots et nous partons quand arrivent les deux italiens, Mario y Renzo. Je dis à José que c’est toujours comme ça les derniers jours on retrouve les pèlerins qu’on a rencontré le long du Chemin, et demain quand nous arriveront à Santiago ce sera pire. Nous reprenons notre Chemin sous la pluie, et le temps semble long, José commence à ralentir le pas, il me dit qu’il se sent fatigué, normal après seulement 5 jours de Camino et deux étapes de plus de 30kms, et que jamais il n’aurait pu faire ces étapes sans moi. Nous arrivons enfin à l’entrée de Pedrouzo, José a réservé à l’hôtel O Pino, je vais voir avec lui s’il reste une chambre libre, mais tout est completo. Comme nous avions reçu un peu avant Rúa un prospectus à propos d’une pension à l’entrée de Pedrouzo avec chambres et connexion wifi, je laisse José qui est épuisé et je repars pour les deux derniers kilomètres jusqu’à Pedrouzo, et là c’est la douche, une pluie incroyable me tombe dessus et je n’ai pas eu le temps de mettre la cape, et c’est trop tard… Je reste comme ça; Je vais voir à la première auberge, tout est complet aussi, je vais donc au Bule Bic. Il reste une chambre individuelle libre, et le garçon me dit qu’il y a bien une connexion wifi mais elle ne marche pas dans les chambres qui se trouvent trop éloignées, mais je peux me connecter sans problème au bar. Je m’installe et descends boire un coup et manger un bout. Je vais prendre une douche et me reposer un peu. Ensuite je descends avec tout mon matériel, me branche prends un café con leche et demande la clé de sécurité à l’un des garçons. Non! La wifi c’est seulement pour le personnel!! Je lui dit que l’autre camarero m’a bien dit qu’il y avait une connexion wifi et c’est pour cette raison que j’ai pris la chambre. Non!! Rien à faire, il y a deux ordinateurs dans un coin et c’est tout, je lui dit alors que si j’avais su je n’aurais pas pris la chambre, mais il n’en n’a rien à cirer, et ne m’écoute pas, je laisse mon café, et m’en vais. Je cherche alors un autre bar où je peux me connecter, pas moyen d’en trouver un! Je reviens donc à la chambre et travaille un peu sur mes photos. José m’envoie un sms et nous nous retrouvons en face de l’ayuntamiento. On va jusqu’à l’église et nous retournons à son hôtel situé à deux kilomètres de Pedrouzo où là je peux me connecter sans problème. Nous soupons léger, et je rentre vers 21h30. Il pleut toujours… demain ce sera pareil...

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